vendredi 22 octobre 2010

UNE MEDIATISATION POUR UNE ABSENCE DE RESULTATS?

Dans la foulée du dernier article, continuons notre réflexion sur la médiatisation du basket-ball français. Examinons par exemple le bénéfice que pourrait donner un changement des résultats sportifs sur la visibilité médiatique de ce sport en France.
La déferlante médiatique de l'équipe  américaine de basket-ball, la Redeem Team[1]  a renvoyé paradoxalement le basket-ball français à ses difficultés à se faire une place au soleil dans l’espace sportif français que ce soit au niveau de la sélection nationale ou au niveau des clubs professionnels.


                               I) En équipe de France


Selon Jean Pierre Siutat[2] ancien président de la ligue féminine de basket-ball en France et nouveau président de la Fédération Française de Basket-Ball : « Vous savez, au sein même de la Ligue Féminine, on est très attentif aux résultats de l’équipe de France masculine. On sait que c’est fondamental pour le développement de notre sport. »           
En effet le manque de résultats de l’équipe française de basket-ball dans les championnats internationaux semble être un facteur important de la non exposition du basket-ball en France. Lors de mon entretien à Lyon en 2009 avec Vincent Collet, coach de l’équipe de France de basket-ball, nous sommes revenus sur les résultats de la sélection, que Vincent Collet pense déterminants : « Le manque de résultat de l’équipe de France nous est préjudiciable dans l’univers sportif médiatique qui est très concurrentiel, avec une prédominance du football qui écrase quand même les autres sports. Pour se faire une place au soleil, l’équipe de France a beaucoup d’importance.
Par exemple, le handball qui est pour l’instant un sport qui marche moins bien que le notre, avec moins d’affluence dans les salles, arrive malgré tout à avoir des résultats dans les compétitions internationales avec son équipe de France et arrive à attirer de plus en plus l’attention alors que nous pour l’instant nous n' y arrivons pas.
Disons qu’en équipe de France il y a beaucoup de choses réunies. Pour qu’il y ait de l’intérêt médiatique, il faut qu'il y ait des résultats. Je suis persuadé que si l'on va à l’Euro 2009 puis aux championnats du monde en 2010 et que l'on y est pas mal, les médias vont porter de l’intérêt à cette équipe. Parce qu’il y a des Tony Parker, des Boris Diaw, des joueurs qui réussissent plus ou moins en NBA et qui peuvent intéresser la presse s’ils réussissent en sélection. Le grand public qui va beaucoup là où les médias l’emmènent.  Hormis pour le football, où maintenant l’intérêt est séculaire, pour le reste le curseur peut se déplacer rapidement. J’en suis persuadé […] Si Noah vient en équipe de France cet été avec Tony, que l’équipe de France soit bonne et obtienne des résultats, forcément  il va y avoir des reportages. Et là, les gens vont avoir des icônes. Si l’équipe de France va en demi-finale du championnat du monde et que cela est diffusé sur France 2, les gens vont savoir qui est  Parker  et qui est Noah. Là, il va y avoir un retour positif. Après ils pourront peut être se dire: «  c’est pas mal ce sport, ça vaut largement un Lituanie-France en foot à Kaunas où on s’est embêté pendant 90 minutes pour voir une belle action de Franck Ribéry et presque en faire le match référence du football français de ces dernières années. Cela peut leur venir à l’esprit que finalement c’est pas mal. » Depuis on a malheureusement assisté à la défection de Parker et Noah, mais aussi Ronny Turiaf pour ces championnats du monde et la France stagne encore dans la hiérarchie du basket-ball mondial.
Car à l’inverse du football et de sa formidable exposition médiatique lors de l’épopée des Bleus en 1998, le basket-ball n’a pas l’occasion de capitaliser sur une campagne victorieuse dans un championnat du monde, d’Europe ou aux JO. Pourtant le potentiel semble exister, selon le journaliste David Cozette[3] : « En règle générale, l’équipe de France existe par elle-même, en tout cas sur Sport + grâce au public connaisseur, et au public de sport. On vient chez nous pour voir les équipes nationales de basket, hand, volley. Parce que l’équipe de France au Championnat du Monde, ça excite les gens. Le Championnat du Monde au Japon, c’était sur Canal + Premium car c’était pratique pour les créneaux du matin, et ils avaient été très agréablement surpris des chiffres d’audience. En plus, on était sur Canal, donc on touchait un maximum de monde. Les équipes nationales, dans n’importe quel sport, ça marche ! Dès qu’il y a un enjeu fort, ça marche. Si demain l’équipe de France de basket se réveille un peu et va en finale du Championnat du Monde, si on met ça sur France Télévision, il y aura plusieurs millions de téléspectateurs. Même si le Français est râleur, il y a quand même un sentiment de fierté qui existe. Cela peut aller très vite. Le France-Grèce de l’Euro 2005 avait fait l’une des meilleurs audiences de Canal+ tous sports confondus »
Néanmoins, selon l’ancien coach de l’équipe de France, Claude Bergeaud, de bons résultats en équipe de France ne servent à rien, si derrière, les clubs français n’arrivent pas à exister au haut niveau européen : « Personnellement, je ne crois pas qu'il y ait un rapport (entre les résultats de l’équipe de France et le rayonnement du basket-ball). Et on va d'ailleurs s'en rendre compte avec le handball, voir s'ils arrivent à s'en sortir. L'équipe nationale occupe le haut du pavé depuis 12 à 15 ans et ce n'est pas pour cela que le hand a décollé ! Le hand décolle car son championnat tient la route, qu'il a de la visibilité. Mais on ne peut pas imaginer la même situation chez nous avec une équipe de France,(sorte de miroir aux alouettes), et des clubs qui ne font rien. Je suis convaincu qu'il faut passer par plusieurs années de difficultés pour revenir à quelque chose de plus basique ».
Les résultats des clubs français en Euroleague[4] semblent donc être nécessaires et complémentaires des campagnes victorieuses de l’équipe de France.


                                 II)   En euroleague

 

 


Si les clubs français ont existé sur la scène continentale dès les années 70, notamment en Coupe des Coupes (créée en 1967), avec Vichy (1970) puis Tours (1976) qui ont atteint la finale, et Berck qui a été l’un des enthousiasmants trublions de la Coupe des Champions en 1974 et 1975 (demi-finale à chaque fois), leur véritable émergence remonte au début des années 80, inaugurant vingt ans de présence sinon exceptionnelle mais au moins constante et solide. Et parfois, brillante. En 1982, Limoges devenait le premier club français, tous sports confondus, à remporter une coupe européenne (la Korac), puis conservait son titre l’année suivante – alors que l’ASVEL atteignait la finale de Coupe des Coupes. En 1984, l’Élan Béarnais Orthez lui succédait au palmarès de la « C3 » (créée en 1972), avant, en 1987, de se classer troisième de la poule unique de la Coupe des Champions, soit à un souffle de la grand finale continentale. La même année, Limoges ralliait, une fois de plus, la finale de Korac, échouant, en aller-retour, contre le grand Barça. Le CSP se consolait en 1988 en arrachant la Coupe des Coupes à la Joventut Badalone.
Deux ans plus tard, Limoges atteignait le Final Four. La décennie 80-90 avait donc été celle de l’installation dans le paysage européen du basket français.
Le gros résultat fut le titre suprême du CSP, en 1993, acquis aux dépens de la meilleure équipe espagnole en demi-finale (Real Madrid) et de la meilleure équipe italienne en finale (Benetton Trévise). Si Limoges vivait alors au-dessus de ses moyens, sa réussite (nouveau Final Four en 1995), associée au solide parcours de Pau-Orthez dans la même épreuve, faisait du basket français de club un animateur de l’échiquier européen. Enfin en 1996, Pau passait à un rien d’un Final Four à Bercy et, en 1997, l’ASVEL arrivait dans le dernier carré.
Aujourd’hui, les clubs français n’existent plus, ou presque sur la scène européenne. La parenthèse victorieuse des années 82-02 s’est refermée et depuis 2002, aucun club français n’arrive à briller au niveau européen, et par la même occasion ne permet pas d’attirer sur lui les lumières de la médiatisation.

En effet, pour le rédacteur en chef de Sport+, David Cozette, l’intérêt porté au basket en France peut décoller avec une bonne équipe de France mais aussi et surtout avec des bons clubs français : « Il n’y a qu’avec l’équipe de France et l’Euroleague qu’on peut toucher le grand public. Le problème c’est que l’équipe de France, ce n’est qu’une fois par an, donc il faut exister tout le reste de l’année. Et le reste de l’année, ça ne peut être que l’Euroleague ! Tant qu’on n’aura pas de club français qui existe en Euroleague on n’existera pas médiatiquement, rien qu’au niveau du public qui aime le sport. S’il n’y a pas de club français qui marche en Euroleague, on va finir par ne plus exister du tout. ».
La médiatisation du basket français ne semble donc pas pouvoir s’améliorer si en plus de l’équipe de France, les clubs de pro A n’arrivent pas non plus à avoir des résultats dans les compétitions européennes.
On l’a vu, dans les années 80-90, des clubs comme Limoges et Pau arrivaient à exister sur la scène européenne et ce sont durant ces années que le basket-ball était le plus suivi du grand public. Pour Richard Dacoury, ancienne star du basket français[5] : «  Sur le plan européen, aujourd’hui, on n’est plus que des faire-valoir. L’intérêt de Limoges, c’est qu’on allait jouer les yeux dans les yeux contre les plus grandes équipes d’Europe et que parfois on leur faisait peur. Maintenant, on se demande si on va gagner un match dans la saison ! ». Force est de constater que depuis une dizaine d’années, les clubs français qualifiés dans cette compétition, qui sont souvent aux premières places dans le championnat français, n’engrangent que des défaites et n’arrivent pas à se qualifier pour le deuxième tour de l’Euroleague : le Top 16, à part Pau-Orthez en 2007. Sur les cinq dernières saisons,  le bilan cumulé des clubs français (Pau-Orthez, ASVEL, Strasbourg, Le Mans, Roanne et Nancy) sur la même période est de 33 victoires pour 99 défaites. Soit un pourcentage de victoires de 25 %. Et ces nombreuses défaites ne facilitent pas la tâche pour promouvoir ce sport auprès du grand public.
 David Cozette toujours, nous l’affirme : « Si c’est ponctuel on peut se dire “C’est le sport, ça arrive“. Ce qui est embêtant c’est que ce soit systématique. Qu’une équipe ne se qualifie pas, ce n’est pas dramatique, ce qui est dramatique c’est qu’il n’y ait pas d’enjeu jusqu’à la dernière minute du dernier match. Entre les équipes françaises au premier tour et le Top 16, où il y a pourtant des matches formidables, le niveau de l’audience c’est un rapport de 1 à 6 !!! Ce n’est pas moitié moins seulement, ça n’a plus rien à voir ! Parce qu’il n’y a pas d’équipe française. C’est pour ça que, pour nous, c’est crucial parce qu’on sait que s’il y a une équipe française qui marche bien, sur la durée ça va se savoir et là on va vraiment attirer en milieu de semaine du monde qui va se dire “Tiens il y a une équipe française“. C’est pour ça que c’est terrible quand y a 25 points d’écart et que, dès la mi-temps, le match est plié ou que dès la 3e ou la 4e journée, on a l’Euroleague, c’est plus compliqué. Il va falloir qu’il se passe quelque chose parce qu’au bout d’un moment il risque d’y avoir une désaffection. Les fans de basket ne regarderont pas l’Euroleague parce qu’ils auront marre de voir des écarts de 25 points et se diront “Au moins dans le championnat de France le spectacle est sympa, comme ça je ne suis pas frustré le soir en éteignant ma télé“. Il va falloir qu’il se passe quelque chose, sinon nous on va devoir faire des choix, parce que si c’est pour voir des non matches… »
Ces mauvais résultats sont souvent expliqués par les clubs notamment parce que les budgets et la fiscalité ne sont pas les mêmes. Mais il semble exister d’autres raisons. Sur son blog, le journaliste Xavier Grall nous explique[6] : « à mon avis, le mal est beaucoup plus profond, et semble t-il, inavouable par l’ensemble du microcosme du basket professionnel Français : nos joueurs et entraîneurs, ne sont pas au niveau. Nous sommes déçus de nos performances dans les compétitions internationales, parce que nous surévaluons beaucoup trop la qualité de notre Basket. Hormis Tony Parker et Boris Diaw (Cyril Julian ?) nous n’avons aucun joueur de  niveau international. L’Euroleague est la dernière étape avant l’envol des ces futurs grands, le passage obligé pour connaître le vrai haut niveau international. Mais notre équipe de France ne réussit pas à l'atteindre. Nous nous devons d’avoir un grand club d’Euroleague, ce qui ne doit pas obligatoirement signifier Final Four ou Titre de Champion, mais au minimum Top 16 et régularité (dans la victoire) de nos résultats. A l’image de l’Olympique Lyonnais en Football, il nous faut, pourquoi pas, un Lyon-Villeurbanne en basket. Comme le Maccabi Tel-Aviv, le Partizan Belgrade et autre Kaunas, nous nous devons d’avoir un grand représentant de notre championnat. Et comme nous n’aurons jamais l’argent d’Olympiakos, Barcelone ou Moscou, donnons leur chance aux jeunes, des jeunes qui auraient donc déjà une longue expérience commune, une formation de top niveau et un savoir transmis par des joueurs ayant déjà évolués à ce niveau là. »
On revient de nouveau à la question de la formation et du niveau des joueurs, ce que nous confirme Vincent Collet: « la préoccupation du basket français c’est aussi d’être au haut niveau. Si on a la chance rapidement d’être visible, on a aussi du travail à faire au niveau du staff technique, développer la qualité de nos formations, pour que le jour où l’on va être visible faut que ça suive derrière au niveau sportif. » Et Erman Kunter, le coach de Cholet[7] : « Ce que je vais dire est sévère, mais j’estime qu’il n’y a pas en Pro A un seul joueur français qui a le haut niveau ! Quand je dis « haut niveau », c’est le Top 16 de l’Euroleague. C’est pour ça que participer à une coupe d’Europe, c’est important ».
En effet, participer à ces championnats internationaux est important pour améliorer le niveau des joueurs mais aussi pour gagner un public nouveau, comme nous l’explique Thierry Chevrier, directeur sportif de Cholet : « Sur les trois matchs de coupe d’Europe, on a mené des opérations de marketing, toujours ciblées. On recherche un public plus jeune, en provenance des écoles primaires, aussi le prix des places est-il modique. En payant 5 euros, un enfant pouvait inviter au match ses deux parents. Cela a représenté environ 1.200 personnes. La coupe d’Europe, c’est une vraie réussite. J’ai bien vu la réaction du public mardi. Ce n’est pas celle de nos passionnés du samedi soir.
C’est bien car ça fait beaucoup de matchs, il faut trouver un public plus large. Alors, on en profite pour faire découvrir le basket à une population qui n’a pas connu l’épopée de Cholet Basket. »

Un travail sur la formation semble donc être à faire mais cela concerne aussi d’autres aspects du sport professionnel. Tout est un ensemble, et tout peut être amélioré, de la gestion, aux infrastructures en passant par la communication, si le basket français ne veut pas être dépassé dans l’univers concurrentiel des sports collectifs en salle, par le handball comme nous l’explique David Cozette : « il va falloir que l’équipe de France trouve des résultats, il va falloir qu’un club français puisse exister en Euroleague, parce-que le retard est en train d’être grignoter (par rapport au handball). Mais ça prend du temps, donc le basket reste devant. Mais si l’équipe de France de hand continue de gagner des médailles (comme ça semble se dessiner), si Montpellier et Chambéry, qui sont en train de construire des salles, réussissent à aller régulièrement en demi-finales ou en finale de Ligue des Champions ; les télés hertziennes vont se dire “On a vu l’équipe de France il n’y a pas longtemps, tiens on va faire l’effort de montrer la finale de la ligue des Champions“, et cela peut faire un effet boule de neige. Donc si le basket français n’existe pas en club et ni en équipe nationale, oui le basket va, à terme, perdre son avantage et il y aura match nul. »  En effet les droits tv sur l’Euroleague, ont fondu comme neige au soleil entre 2007 et 2008, garantissant 270.000 € et non plus 690.000 € au représentant français, l’affaiblissant d’autant[8].
Si le basket-ball français veut continuer à se développer et attirer sur lui une plus grande médiatisation, il semble donc nécessaire pour lui d’exister au niveau international, à la fois avec l’équipe de France et à la fois avec les clubs professionnels. De plus le basket-ball semble avoir besoin d’entités charismatiques, qui puissent porter ce sport dans la sphère médiatique, et permettre au grand public de s’identifier à lui. Nous verrons ca dans un prochain article!


[1]              La Redeem Team ou rédemption team a été surnommé ainsi car elle a aligné une des plus fortes selection américaine depuis La Dream Team (« équipe de rêve ») pour rétablir les USA en haut de la hiérarchie du basket-ball international.La Dream team était le surnom donné à l’équipe nationale américaine lors des JO de 1992. Elle rassemblait les meilleurs joueurs du championnat nord-américain et elle est généralement considérée comme la plus grande équipe de basket-ball de tous les temps. L’exposition médiatique du basket-ball explosa lors de ces JO notamment grâce à cette équipe. 
   2     BasketNews 432 29 janvier 2009
[3]              Entretien vidéo à consulter sur http://www.airball.fr/Marketing-sportif/David-Cozette-interview-basket-media.html
[4]              Coupe d’Europe entre les meilleurs clubs européens
[5]              Reverse numéro 20, avril mars 2009
[6]           http://www.basketnews.net/asp.net/main.news/details.aspx?id=1116
[7]              BasketNews 439 13 mars 2009
[8]              BasketNews 413, 18 septembre 2009

1 commentaire:

  1. Bon article, peut-être même le meilleur.
    La partie la mieux écrite est celle sur l'historique en euroleague.

    Je souligne juste que je ne suis pas d'accord avec Bergeaud (fin du chapitre 1), que par ailleurs je respecte énormément pour son travail, exercé notamment en Ariège !

    Si l'équipe de France a de bons résultats (médailles), ça ne servira pas du tout à rien, et ce même si les clubs français n'existent pas en euroleague. Au niveau du public et de la médiatisation (le sujet ici), ça prendra quand même, car il y a la NBA. Le public s'identifiera aux joueurs de l'équipe de France, qui sont maintenant très présents aux USA et que les jeunes suivront toujours.
    Pour l'Euroleague, les meilleurs joueurs français ne sont même plus dans le championnat de France, et ne vont pas y retourner rapidement. Ils sont dans les grands clubs européens.
    Le championnat de France peut exister au niveau du public en exposant au maximum les jeunes français, qui en plus se verront donner une chance en équipe de France.
    D'où le bouclage de la boucle : il faut que l'équipe de France ait de bons résultats.

    Il est tard mais j'espère que j'ai été court et clair pour exposer mon - pas du tout modeste - point de vue.
    Au final ça correspond un peu à la situation du foot, qu'on est bien un peu obligés d'imiter parfois.

    RépondreSupprimer